Les transactions immobilières en Loire-Atlantique

Les données « Demande de Valeurs Foncières » ou DVF permettent de décrire l’ensemble des mutations immobilières relevant d’un périmètre géographique. Pour chaque vente enregistrée, les données précisent la typologie du bien (maison, appartement, non bâti, …), la nature de la mutation (vente, vente en l’état futur d’achèvement, expropriation, échange, …), la superficie ou encore la valeur foncière.

Des transactions qui repartent à la hausse, portées par un marché dynamique sur Nantes métropole et le littoral

(Caractéristique de l’ensemble du marché - bâti, non bâti, échange, expropriation, …)

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Évolution du nombre de transactions entre 2011 et 2021 en Loire-Atlantique

En Loire-Atlantique, en 2021, près de 43 700 transactions ont eu lieu pour l’ensemble du marché (vente, échange, expropriation, adjudication, bâti, non bâti, …), représentant une valeur foncière totale de plus de dix milliards d’euros. Depuis 2011, le nombre de transactions a globalement augmenté. Elles s’établissent à un haut niveau depuis 2017, malgré une diminution entre 2019 et 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19. En 2020, le nombre de transactions a reculé de 9% (- 3 500 transactions par rapport à 2019) tandis que la valeur foncière totale a diminué de seulement 1%, reflet de la hausse des prix de l’immobilier dans notre département. Ce recul semble avoir été rattrapé en 2021 avec un nombre de transactions et une valeur foncière totale record (+14% de transactions entre 2020 et 2021).

Répartition des transactions par intercommunalité en 2021

Par intercommunalité, le nombre de mutations le plus élevé est observé sur Nantes métropole avec près de 17 400 transactions en 2021, représentant 40% de l’ensemble des transactions du département. Nantes métropole regroupe ainsi 52% de la somme des valeurs foncières de Loire-Atlantique (environ 5,3 milliards d’euros) alors que seuls 47% des habitant·es du département y vivent.

Le littoral enregistre également un nombre élevé de mutations. La communauté d’agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire (Carene) ressort au 2ème rang avec près de 4 200 transactions (10% des transactions et 9% des valeurs foncières), proche de la presqu’île de Guérande Atlantique (Cap Atlantique) qui compte 3 700 mutations, soit 9% des transactions pour une valeur foncière correspondant à 11% du total départemental, quand seulement 5% de la population y vit. En 4ème position, avec 2 800 transactions, la communauté d’agglomération de Pornic Agglo Pays de Retz représente 6% de l’ensemble des mutations du département.

Type de biens vendus par territoire en 2021

En Loire-Atlantique, près de quatre transactions sur dix concernent des maisons, et plus de deux sur dix des appartements.

Le poids de la vente d’appartements est principalement porté par Nantes Métropole (42% des transactions sont des appartements), par la Carene (28%) et Cap Atlantique (27%) ou encore, dans une moindre mesure, par la communauté de communes du Sud Estuaire (15%). La proportion d’appartements vendus dans les autres intercommunalités oscille entre 2% et 6%.

À l’inverse, la proportion de maisons vendues est particulièrement élevée dans les communautés de communes du Pays de Pontchâteau-Saint-Gildas-des-Bois, de Châteaubriant-Derval et Estuaire et Sillon où elle dépasse 50% des transactions.

Des prix toujours plus élevés dans les communes urbaines et littorales

(Caractéristique du marché résidentiel - maisons et appartements)

Afin de caractériser le marché résidentiel, seules les ventes et les VEFA (Ventes en l’État Future d’Achèvement) des maisons et des appartements sont prises en compte (cf. encadré méthodologique).

Entre 2011 et 2019 le nombre de transactions de maisons a augmenté sur le département, passant de 10 000 à près de 15 500. Après une année particulière en 2020, conséquence de la crise sanitaire (5% de transactions en moins qu’en 2019), le nombre de maisons vendues atteint son point culminant en 2021 avec plus de 16 400 transactions, soit 12% de plus que l’année précédente. La vente d’appartements oscille de manière plus irrégulière, variant entre 8 000 en 2013, point le plus faible et 10 600 en 2017, point le plus élevé. L’année 2020 enregistrait un nombre assez faible d’appartements vendus par rapport à 2021 : respectivement 8 800 et 10 200 ventes, (+15% en un an).

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Prix médian pour le marché résidentiel en 2021 en fonction du type de bien

Le prix médian au m² dépend du type de bien. Il est le plus élevé pour les appartements anciens (3 870€/m²) et récents (3 500€/m²), ce qui peut s’expliquer par la présence plus importante de ces biens dans la métropole nantaise, où les prix sont les plus élevés du fait d’un marché en tension. Le prix des maisons varie en fonction de l’ancienneté, entre 2 870€/m² pour les maisons anciennes et 3 200€/m² pour les maisons neuves.

Surface moyenne pour le marché des maisons en 2021 par commune

Une surface moyenne des biens supérieure à 110m² est observée sur 24 communes (sur 207). Elle est la plus élevée à Sautron et Noyal-sur-Brutz avec plus de 130m².

À l’inverse, 27 communes se distinguent par une surface moyenne inférieure à 90m².

Prix médian pour le marché résidentiel des maisons en 2021 par commune

Les prix au m² médian (la moitié des transactions a un prix supérieur et l'autre moitié un prix inférieur) les plus élevés, pour le marché résidentiel de la maison, sont observés sur le littoral et sur l’agglomération nantaise. À l’échelle du département, le prix médian des maisons ne cesse d’augmenter depuis 2016 pour atteindre son point culminant en 2021 (2 900€/m², soit 10% de plus qu’en 2020).

Huit communes se distinguent avec un prix médian supérieur à 4 000€/m² : 1 se situe sur Nantes Métropole, 4 sur Cap Atlantique, 2 sur Pornic Agglo Pays de Retz et 1 sur la Carene.

À l’inverse, 2 communes ont un prix médian très faible, inférieur à 1 000€/m². Elles se situent sur la communauté de communes de Châteaubriant-Derval.

Encadré méthodologique :

DVF est une offre de service de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) qui résulte de l’appariement de deux sources de données fiscales : les informations renseignées par les services de la publicité foncière dans la base de données FIDJI (Fichier Informatisé des Données Juridiques Immobilières) et les informations issues de la base de données MAJIC (Mise à Jour des Informations Cadastrales).

La base DV3F, développée par le Cerema structure la donnée source et l’enrichit par croisement avec les Fichiers Fonciers, issus de l'application MAJIC de la DGFIP.

Méthodologie :

Les données DV3F ont été soumises à certains retraitements afin de caractériser au mieux l’ensemble du marché : suppression des mutations contenant des biens sur plusieurs communes, suppression des valeurs extrêmes, etc. Pour l’analyse des surfaces et des prix médians, seules les ventes d’un seul appartement et d’une seule maison sont prises en compte.

Secret statistique : un secret statistique est appliqué pour toute représentation impliquant moins de 11 mutations.

Source : DV3F - Version 8 (DGFiP - DVF 2010 à 2021 / Fichiers fonciers retraités par le Cerema 2009, 2011 à 2021)

Actualisé le 23/02/2023

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